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Se reconstruire après un cancer du sein avec la reconstruction mammaire : anatomie d’une lutte

Les chiffres qui comptent

Oui, on survit et oui, on revit, souvent plus fortes. Les progrès liés à l’innovation thérapeutique en matière de chirurgie, de traitements et même de la reconstruction mammaire après le combat, au dépistage précoce (99 % de survie à 5 ans contre 26 % en cas de diagnostic tardif), et au recours aux soins de support, jouent un rôle crucial dans la lutte contre notre ennemi N°1 : le cancer du sein. Ce dernier représente 33 % des cancers touchant les femmes et demeure le plus meurtrier avec 12 000 décès en 2018, liés au trop méconnu cancer métastatique. Près de 80 % des cancers du sein se développent après 50 ans, avec un diagnostic moyen à 64 ans. En 2021, 735 790 femmes ont été prises en charge par l’Assurance Maladie (719 310 en 2018)… on a compté 61 214 nouveaux cas en 2023 (+ 0,3 % par an depuis 2010).
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Chirurgie : avec ou sans sein

Selon le stade d’évolution du cancer, deux options se proposent :

La chirurgie conservatrice :

Tumorectomie ou mastectomie partielle avec conservation du mamelon. On ne retire que la tumeur et une petite partie du tissu qui l’entoure.
Elle offre à priori de bons résultats esthétiques mais, dans de rares cas, si une plus grande zone de tissu est retirée, le sein peut apparaître plus petit ou dissymétrique. Il est important d’interroger son chirurgien sur la surface enlevée – elle varie considérablement d’une patiente à une autre – et le type de cicatrice engendré.

La chirurgie non-conservatrice ou mastectomie totale :

Ablation du sein, peau et mamelon compris. On retire l’intégralité des tissus pour éliminer une tumeur — ou pour éviter un futur cancer (mastectomie prophylactique) en cas d’antécédents familiaux notamment. Une décision à ne pas prendre à la légère et dont il importe de mesurer toutes les conséquences.

Si l’on a la possibilité de conserver son sein, on peut opter pour une tumorectomie avec radiothérapie en lieu et place d’une mastectomie. En parallèle, le premier ganglion qui draine le sein malade est enlevé pour analyse. S’il n’est pas cancéreux, ce ganglion sentinelle permet de préserver la chaîne ganglionnaire. Si des cellules cancéreuses sont présentes, le curage ganglionnaire a lieu, ou d’emblée ou dans un deuxième temps. Les tissus prélevés sont confiés a un laboratoire d’analyse dit anatomopathologique.

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Paroles d'experts

Découvrez les paroles de nos experts Je prends sein de moi, le Professeur Michael Atlan et le Docteur Rémi Alvo, au travers de 2 entretiens sur la thématique du cancer du sein et de la reconstruction.

Lire la vidéo sur Je prends sein de moi Professeur Michael Atlan
Lire la vidéo sur Je prends sein de moi Docteur Rémi Alvo
Je prends sein de moi Se Reconstruire Après un Cancer du Sein avec la Reconstruction Mammaire : Anatomie d’une Lutte

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Tout savoir sur la reconstruction mammaire

Reconquérir son corps, reprendre en main sa vie, se sentir à nouveau désirable et bien dans sa peau… tous les enjeux de l’après, au propre comme au figuré, peuvent se résumer dans ce mot : “reconstruction”. Et concrètement, quelles options pour ces “seins de soi“ ?

En direct ou en différé ?

La reconstruction immédiate se pratique en temps réel, au cours de la mastectomie, par le praticien : une seule opération et zéro stress du «sans sein». Mais qui dépend aussi du type du cancer et du stade où il est traité.

Reconstruction mammaire à deux voies...

Deux méthodes de reconstruction mammaire, parfois associées, coexistent : la prothèse (implant mammaire) et/ou l’utilisation de tissus provenant d’autres parties du corps : la reconstruction autologue ou par lambeau.

Silicone et implants nouvelle génération...

Le silicone est utilisé dans les dispositifs médicaux implantables.
Un implant est une enveloppe de silicone remplie de gel de silicone cohésif de grade médicale conçu pour maintenir la forme.

La reconstruction en une étape ou en deux étapes ?

En une étape : l’implant est inséré dans une “loge”, située la plupart du temps sous le muscle pectoral, ce qui permet une reconstruction mammaire en une intervention unique. Il faut en revanche parfois quelques semaines pour récupérer et l’on peut ressentir des douleurs ou sensations de constriction dans la poitrine.

Monter le volume ou choisir le plat...

Après une mastectomie, qui peut être vécue comme une mutilation, retrouver sa silhouette d’avant et son volume par la reconstruction mammaire peut être une option car la perte de volume a parfois tendance à entamer l’image de soi.

Et le mamelon… ?

Que vous ayez subi une reconstruction mammaire unilatérale ou bilatérale, vous envisagez peut-être la reconstruction de votre mamelon aussi appelé par les chirurgiens « reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire », pour retrouver la sensation totale de votre sein. Plusieurs solutions s’offrent à vous et peuvent inclure vos propres tissus ou un corps étranger tel qu’un implant…

La reconstruction mammaire avec vos propres tissus intègre autant que possible, au cours de la même opération, la reconstruction du mamelon. La technique la plus fréquente est celle d’une greffe de peau, provenant soit de la face interne de la cuisse soit du mamelon controlatéral (sein opposé) si cela est possible. Seul inconvénient, le volume ne prend pas forcément et cela ne dure pas toujours dans le temps. Une des dernières innovations est l’implant de mamelon en silicone pour redonner sa projection et sa forme au mamelon, imitant aspect, texture et projection d’un vrai mamelon.

La reconstruction du mamelon et le tatouage constituent les deux dernières étapes de la reconstruction mammaire. Le tatouage permet de pigmenter l’aréole et ainsi retrouver la couleur du mamelon.

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La reconstruction : les solutions

Reconquérir son corps, reprendre en main sa vie, se sentir à nouveau désirable et bien dans sa peau… tous les enjeux de l’après, au propre comme au figuré, peuvent se résumer dans ce mot : “reconstruction”. Et concrètement, quelles options pour ces “seins de soi“ ?

Je prends sein de moi La Reconstruction Mammaire : prothèses

Reconstruction par pose d’une prothèse

Le volume du sein peut être reconstruit par la pose d’une prothèse mammaire qui permet de retrouver la sensation de souplesse du sein ainsi que son galbe.

La pose de l’implant mammaire est simple, la durée d’intervention et d’hospitalisation est courte. La prothèse est introduite par la cicatrice de la chirurgie mammaire non conservatrice (mastectomie) ; il n’y a pas d’incision et donc pas de cicatrice supplémentaire. Cette technique ne nécessite pas de prélever des tissus d’une autre partie du corps mais elle requiert une bonne qualité de peau. Le plus souvent, la douleur de ce type de reconstruction est très modérée. Un autre avantage de cette technique est de pouvoir constater des résultats satisfaisants immédiats.

Reconstruction autologue

La reconstruction mammaire “autologue” consiste à prélever un lambeau de tissu “vivant”(vascularisé) d’une zone donneuse saine et de le transférer à une zone receveuse. La forme et la souplesse du sein ont un rendu naturel, puisqu’il est constitué des propres tissus de la patiente. Les prélèvements de lambeaux propres à recréer un sein : sur le ventre, la cuisse ou le dos… peuvent même être proposés dans le cadre d’une reconstruction mammaire immédiate.
La reconstruction mammaire par injection de graisse (lipomodelage ou lipofilling) consiste à prélever par liposuccion des cellules graisseuses dans des zones où le corps les stocke (ventre, cuisses…). Cette graisse est purifiée avant d’être réinjectée dans le sein. Elle est souvent utilisée en complément d’une autre technique pour augmenter le volume et améliorer l’esthétique. Elle s’effectue en deux ou trois interventions, espacées de 3 à 6 mois. La première a pour but de reconstituer le volume, la ou les suivantes à harmoniser le volume des deux seins.
Je prends sein de moi La Reconstruction Mammaire : reconstruction autologue
Je prends sein de moi La Reconstruction Mammaire : sans micro chirurgie

Reconstruction autologue sans microchirurgie

LA RECONSTRUCTION PAR LAMBEAU DU MUSCLE GRAND DORSAL

Le muscle grand dorsal est un muscle mince et étendu, dont le chirurgien prélève la quasi-totalité ainsi que la quantité de peau nécessaire pour reformer le sein. Ce lambeau musculo-cutané reste relié à l’aisselle par l’artère, le nerf et la veine du creux axillaire pour être gardé “vivant”. Le chirurgien l’introduit par l’aisselle et le glisse sous la peau du thorax jusqu’au sein à reconstruire.

Reconstruction autologue par microchirurgie

LA RECONSTRUCTION PAR DIEP*
* Deep Inferior Epigastric artery Perforator flap.

Une variante de la reconstruction par lambeau du muscle grand droit de l’abdomen, où seuls un lambeau de peau et de graisse avec une artère et une veine sont prélevés au niveau du bas ventre, puis glissés sous la peau jusqu’au sein à reconstruire. Le muscle grand droit de l’abdomen reste en place. La peau et la graisse prélevées n’étant plus nourries par le muscle auquel elles étaient fixées, le chirurgien opère un “raccord” avec les vaisseaux sanguins du thorax.

Je prends sein de moi La Reconstruction Mammaire : par micro chirurgie
Je prends sein de moi La Reconstruction Mammaire : reconstruction mammaire à plat

Reconstruction à plat

Le terme « buste plat » s’entend pour un buste sans volume mammaire d’un côté (ou les deux selon qu’il y a eu mastectomie unilatérale ou bilatérale). Lors de la réalisation de la mastectomie totale (tout le sein est retiré avec l’aréole et le mamelon), les chirurgiens s’emploient à créer une cicatrice peu visible et de donner à la paroi du thorax un aspect le plus esthétique possible. Si vous souhaitez conserver votre buste plat du côté du sein retiré, parlez-en avant la mastectomie avec le chirurgien. Il en tiendra compte durant l’opération. Les résultats peuvent ne pas être satisfaisants dès la mastectomie.

Dans ce cas, des « retouches chirurgicales » peuvent être réalisées après la mastectomie, dans le cadre d’une chirurgie réparatrice (et non esthétique). Ces « retouches chirurgicales » sont adaptées à chaque femme. Le but est d’apporter un confort et un aspect esthétique qui puissent vous satisfaire. Cette chirurgie est appelée par certaines personnes « reconstruction à fini plat »

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Elles témoignent !

Elles ont vécu un cancer, elles en parlent librement, ouvertement. Elles souhaitent partager pour informer, décrypter, accompagner. Les Etincelles prennent la parole et racontent pour Je prends sein de moi.

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PODCASTS

« NAÎTRE PRINCESSE, DEVENIR GUERRIÈRE »

est un podcast qui offre une bulle de soutien, d’information et d’espoir pour toutes les personnes touchées par la maladie et leurs accompagnants. Delphine Rémy accompagné de Restitute, la cellule reconstruction de L’Institut du Sein Paris, se sont engagés pour décrypter en profondeur le sujet à la fois complexe et essentiel de la reconstruction mammaire. Face à un flot d’informations éparpillées et à des décisions difficiles, beaucoup de femmes se sentent désemparées, anxieuses, sans parler de l’impact psychologique lié aux enjeux physiques. Cette série de 9 podcasts exclusifs est une initiative soutenue par GC Aesthetics® et le projet Je prends sein de moi, à découvrir sans plus attendre.

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À LA RADIO

« BONJOUR DOCTEUR sur France Bleu » –  02/05/2024

Josette Milgram-Todorovitch, membre de l’association Étincelles, présente le projet « Je Prends Sein de Moi » au micro de l’émission Bonjour Docteur sur France Bleu

Lien de l’émission.

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Bonjour Docteur - France Bleu

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FAQ - Tout savoir sur les prothèses

Votre chirurgien vous expliquera comment prendre soin de vous après votre reconstruction mammaire. Certains vous recommanderont de porter un soutien-gorge de compression 24 h/24, tandis que d’autres vous conseilleront simplement de changer vos pansements régulièrement. Il se peut également que votre chirurgien vous prescrive des antibiotiques. En ne suivant pas les recommandations du chirurgien, vous risquez de développer certaines des complications mentionnées ci-dessous. Consultez votre chirurgien si vous soupçonnez des complications.

Cela peut arriver avec le temps ou lorsque la poitrine subit un traumatisme (ex : un accident de la route). Le retrait ou le remplacement de l’implant est nécessaire.

Après la pose d’ implants mammaires, le corps forme une capsule de tissus autour de l’implant…la suite est ok… Il existe quatre grades de contracture capsulaire que votre chirurgien

peut déterminer à l’aide de la classification de Baker (grades I à IV).
Grade I: le sein est normalement souple et visuellement normal.
Grade II: le sein est un peu ferme, mais visuellement normal.
Grade III: le sein est plus ferme que la normale et a changé de forme.
Grade IV: le sein est dur, peut être douloureux et est clairement déformé.
Les grades III et IV nécessitent a priori reprise chirurgicale et remplacement.

Un implant insuffisamment rempli et/ou un gel faiblement cohésif de certains implants mammaires peuvent augmenter le risque de vagues. Une réopération peut être nécessaire pour corriger ce problème.
Si la peau ou le tissu le recouvrant sont très fins, s’il y a un problème de cicatrisation, l’implant peut transpercer la peau et être exposé. Il doit alors être retiré rapidement, l’opération pouvant laisser une cicatrice permanente ou entraîner une perte de tissu.
Une modification des sensations au niveau de l’aréole ou de la peau du mamelon n’est pas inhabituelle juste après l’opération. Après plusieurs mois, la plupart des patientes retrouvent des sensations normales. Ces épisodes peuvent avoir des effets sur la réponse sexuelle ou la capacité à allaiter.
Un implant peut pivoter ou se déplacer après sa pose, ce qui provoque gêne ou déformation. Une autre opération peut se révéler nécessaire.
La plupart des seins sont “naturellement” asymétriques. Les implants peuvent réduire les écarts de taille mais aussi accentuer la position et l’angle mamelon/aréole.
La pression exercée par les implants peut provoquer un amincissement et une rétractation des tissus qui les entourent. Un phénomène qui peut se produire naturellement avec l’âge. L’amincissement des tissus au-dessus de l’implant peut le rendre plus visible ou plus palpable.
(LAGC-AIM) Les informations de sécurité européennes, la FDA et la littérature scientifique ont établi une corrélation (très peu fréquente) entre la pose d’implants et le développement de ce cancer du système immunitaire (LAGC-AIM). Il peut se déclarer, plusieurs années après la chirurgie, plutôt dans le cas d’implants texturés que d’implants lisses. La plupart se localisent dans les fluides ou les tissus cicatriciels proches de l’implant. Dans de rares cas, une douleur ou un gonflement persistant dans la région du sein peut en être le signe : le médecin effectuera un prélèvement de fluides pour analyse, évaluant les risques et les options thérapeutiques dans ces cas très rares.
La présence d’un implant n’a aucune incidence sur la capacité à être enceinte ou à accoucher et n’a aucun effet sur l’enfant à naître.
Les femmes ayant subi une reconstruction mammaire doivent continuer de consulter un médecin pour effectuer les contrôles normaux permettant de détecter un cancer du sein (nouveau et/ou récidivant). L’implant peut empêcher la détection précoce d’un cancer du sein lors d’une mammographie en obscurcissant certains des tissus mammaires qui se trouvent dessous et/ou en comprimant les tissus qui le recouvrent, ce qui peut « cacher » des lésions suspectes dans le sein. Veillez à communiquer toutes les informations que vous possédez sur votre ou vos implants mammaires au personnel afin qu’il puisse adapter la pression de la mammographie en conséquence.
Du liquide peut s’accumuler autour de l’implant suite à l’opération, à un traumatisme ou à une activité physique intense. Un traitement supplémentaire peut être nécessaire pour drainer les fluides qui se sont accumulés. Un sérome peut favoriser une infection, une contracture capsulaire ou d’autres problèmes. Si un sein ou les deux semblent prendre du volume au fil du temps ou si vous avez l’impression qu’il y a du liquide autour de l’implant, cela peut indiquer la présence d’un sérome et nécessiter un traitement secondaire.
Une infection peut survenir peu après l’opération, ou se développer à tout moment suite à la pose d’un implant mammaire. Une petite infection peut être difficile à diagnostiquer. Une infection autour d’un implant mammaire est plus difficile à traiter qu’une infection dans des tissus normaux du corps. En cas d’infection, on administre généralement des antibiotiques. Si l’infection ne répond pas aux antibiotiques, il se peut que l’implant doive être retiré. Généralement, une fois l’infection traitée, il est possible de poser un nouvel implant mammaire au bout de quelques mois.
Il est parfois possible de sentir les contours de l’implant, en particulier chez les femmes minces, lorsque le tissu le recouvrant est fin ou après une perte de poids. .
Un piercing dans la région des seins peut entraîner à tout moment le développement d’une infection. Un traitement antibiotiques, le retrait éventuel de l’implant ou une nouvelle opération peuvent s’avérer nécessaire.
Dans de rares cas, des dépôts de calcium peuvent se former et provoquer un durcissement des seins, entraîner une gêne et nécessiter une intervention chirurgicale.
Avec le temps, il est possible que du silicone perspire, suite à une rupture de l’implant. S’il migre en dehors de la loge, cela peut entraîner une affection cutanée et former des nodules pouvant nécessiter le retrait de l’implant.
Pendant l’opération, la paroi d’une veine peut être endommagée et entraîner une inflammation et la formation d’un caillot de sang sous la peau. Cette complication est rarement grave et se résout généralement vite avec des soins adaptés.
Le temps et la pesanteur peuvent avoir un effet sur le sein naturel et expliquer le recours à une augmentation mammaire. Cette prose peut également se produire après la pose d’implants. Taille, poids et positionnement peuvent avoir un effet sur le degré d’affaissement. Si elle est sérieuse, cette ptose peut donner lieu à une réopération.
Si les implants sont retirés, quelle qu’en soit la raison, l’apparence peut ne pas être plaisante. Les patientes plus âgées ou porteuses de gros implants peuvent présenter une déformation esthétique plus importante si elles choisissent de ne pas être réopérées. On observe fréquemment une asymétrie et un relâchement de la peau des seins.

Un petit nombre de femmes portant des implants mammaires a signalé des symptômes similaires à ceux de maladies du système immunitaire connues, comme le lupus érythémateux disséminé, la polyarthrite

rhumatoïde, la sclérodermie et autres maladies arthritiques. L’effet des implants mammaires chez les personnes présentant des troubles préexistants du système immunitaire ou des tissus conjonctifs fait actuellement l’objet de recherches cliniques, mais il n’existe actuellement aucun lien scientifique entre ces maladies et la présence d’implants mammaires.

Une petite proportion de femmes portant des implants mammaires (à des fins esthétiques ou de reconstruction) s’identifient comme présentant un certain nombre de symptômes qui, selon elles, sont dus à la présence de leurs implants. Bien que non reconnue médicalement, elles désignent leurs symptômes sous le nom de maladie des implants mammaires. La maladie des implants mammaires n’est pas un diagnostic médical, mais plutôt un terme développé par les personnes présentant une variété de symptômes qui, selon elles, sont liés à leurs implants mammaires. Ces symptômes comprennent : fatigue, obnubilation, douleurs articulaires, symptômes associés au système immunitaire, troubles du sommeil, dépression, problèmes hormonaux, maux de tête, perte de cheveux, frissons, éruption cutanée et problèmes neurologiques.

Les femmes ayant subi une reconstruction mammaire doivent continuer de consulter un médecin pour effectuer les contrôles normaux permettant de détecter un cancer du sein (nouveau et/ou récidivant).

L’implant peut empêcher la détection précoce d’un cancer du sein lors d’une mammographie en obscurcissant certains des tissus mammaires qui se trouvent dessous et/ou en comprimant les tissus qui le recouvrent, ce qui peut « cacher » des lésions suspectes dans le sein. Veillez à communiquer toutes les informations que vous possédez sur votre ou vos implants mammaires au personnel afin qu’il puisse adapter la pression de la mammographie en conséquence.

Il est capital d’avoir, en amont de la reconstruction, une discussion honnête avec son chirurgien sur le volume et la forme souhaitées. Une fois en place, les implants en silicone ne peuvent pas être ajustés… sauf en procédant à une nouvelle opération !
Les implants mammaires ne doivent pas être considérés comme des dispositifs que l’on porte à vie. Vous devez être consciente qu’il faudra probablement les retirer ou les remplacer au bout d’un certain temps. De nombreux chirurgiens préconisent un remplacement après 10 à 20 ans. Cependant, s’il n’y a pas de problème, cela peut ne pas être nécessaire. mais n’oubliez pas qu’un suivi annuel est fortement recommandé.

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